Les écoles d’ingénieurs accueillent désormais 30 %
d’étudiants de niveau bac + 2/3, issus de DUT, de BTS ou de licences
scientifiques. Encore faut-il avoir fait partie des bons élèves de sa
promotion. Vue d'ensemble sur les 72 grandes écoles d'ingénieurs qui
recrutent.
Avis d'expert : Jean-Michel
Dumas est directeur adjoint et responsable des concours d'entrée de
l'ENSEA (École nationale supérieure de l'électronique et de ses
applications), à Cergy-Pontoise (95). Cette école coordonne une banque
d'épreuves ouverte aux DUT-BTS qui veulent suivre un cursus ingénieur.
Pourquoi se lancer dans une école d’ingénieurs, alors que l’on peut trouver un emploi avec un DUT ou un BTS ?
Comment se préparer aux concours ?
D’abord, il faut se défaire de toute autocensure ! À partir du moment où l’on se situe dans la première moitié de sa promotion de BTS ou de DUT, on a de bonnes chances d’intégrer une école d’ingénieurs.
Ensuite, il est essentiel de se renseigner sur les modalités d’admission, et en particulier sur les épreuves des concours : regardez le type d’épreuve, lisez les rapports des jurys qui donnent des exemples de sujets, parfois des conseils.
Enfin, c’est tout simple, mais il ne faut pas laisser passer les dates limites d’inscription… D’où la nécessité de commencer à y réfléchir assez tôt, à partir du mois de janvier. Moins que du bachotage, intégrer une école à bac + 2 demande de se préoccuper activement de son orientation.
Quelles sont les qualités nécessaires pour réussir en école d’ingénieurs ?
Bien sûr, il faut avoir un niveau académique scientifique minimal, mais, en principe, les bons élèves de DUT ou de BTS remplissent ces conditions. Attention aux langues étrangères, néanmoins, qui peuvent être un barrage pour certains étudiants. La Commission des titres d’ingénieur impose en effet de maîtriser l’anglais pour obtenir son diplôme.
Plus généralement, il faut avoir un goût pour la technologie, une faculté de travail que je qualifierais de normale et, certes, un peu de courage, mais il n’y a là, finalement, rien d’extraordinaire !
Propos recueillis par Sophie Blitman dans l'Etudiant.
Octobre 2012
Octobre 2012
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