La
loi de réforme des études médicales, adoptée en juillet 2009, a
institué la création d’une première année commune aux études de santé
dans les quatre filières : médecine, pharmacie, odontologie et
sage-femme. Intitulée dans un premier temps « L1 Santé », aujourd’hui
appelée PACES (première année commune aux études de santé) ou PAES, elle
prépare à quatre concours distincts. Les étudiants ont désormais le
choix de se présenter à un ou plusieurs concours.
La PACES, qui
concerne aujourd’hui près de 60 000 étudiants, est entrée en vigueur en
septembre 2010. L’autre mesure phare de la réforme, visant à favoriser
la réorientation des étudiants à l’issue du premier semestre ou de la
première année, a commencé à être appliquée à la rentrée 2011-12, par
certaines universités. Elle devrait être généralisée pour cette rentrée
2012-2013. Objectif visé : réduire le taux d’échec en première année des
études de santé. Seulement 20 % des étudiants parviennent à franchir le
cap de PCEM1 et 30 % en pharmacie.
Une année commune, quatre concours
Sans remettre en cause le principe du concours et du numerus clausus, cette réforme vise à créer une première année commune aux études de santé pour les quatre filières : médicale, odontologique, pharmaceutique et de sage-femme.
Cette première année comprend un enseignement commun aux quatre spécialités et des enseignements spécifiques pour chacune de ces spécialités. Les étudiants auront la possibilité de suivre tout ou partie des enseignements et donc de s’inscrire aux concours correspondants qui seront distincts. En d’autres termes, chaque étudiant aura la possibilité, s’il le souhaite, de s’inscrire aux quatre concours. En intégrant les études de santé dans le schéma LMD, les étudiants pourront capitaliser des crédits ECTS et bifurquer en cas de besoin vers d’autres filières.
Sans remettre en cause le principe du concours et du numerus clausus, cette réforme vise à créer une première année commune aux études de santé pour les quatre filières : médicale, odontologique, pharmaceutique et de sage-femme.
Cette première année comprend un enseignement commun aux quatre spécialités et des enseignements spécifiques pour chacune de ces spécialités. Les étudiants auront la possibilité de suivre tout ou partie des enseignements et donc de s’inscrire aux concours correspondants qui seront distincts. En d’autres termes, chaque étudiant aura la possibilité, s’il le souhaite, de s’inscrire aux quatre concours. En intégrant les études de santé dans le schéma LMD, les étudiants pourront capitaliser des crédits ECTS et bifurquer en cas de besoin vers d’autres filières.
Les concours dans le détail
À la fin du premier semestre, la première sélection est effectuée. Elle est sévère : les 15 % d’étudiants les moins bien classés à ce concours ne seront pas autorisés à se présenter au second semestre. Les étudiants dont les résultats sont très insuffisants se verront ainsi proposer de suivre, dès le 2e semestre, des cours de remise à niveau en faculté de sciences et en IUT durant 12 à 18 mois. Une réorientation qui leur permet de valider leur 1re année et d’accéder en 2e année de licence sans perdre leur 1re année. Les étudiants admis devront, eux, déterminer en fonction de leurs classements (un par filière) les cours suivis au second semestre, qui se conclut également par une sélection draconienne : les étudiants classés dans le groupe représentant plus de 2,5 à 3 fois (seuil variant selon les établissements) le numerus clausus ne pourront pas redoubler. En 2012, le numerus clausus est supérieur à 2011, il est de 7 500 places en médecine (+ 100 places). Un effort spécifique a également été réalisé sur les passerelles, qui passent de 300 à 500 places. Comme précédemment, un seul redoublement est autorisé.
À la fin du premier semestre, la première sélection est effectuée. Elle est sévère : les 15 % d’étudiants les moins bien classés à ce concours ne seront pas autorisés à se présenter au second semestre. Les étudiants dont les résultats sont très insuffisants se verront ainsi proposer de suivre, dès le 2e semestre, des cours de remise à niveau en faculté de sciences et en IUT durant 12 à 18 mois. Une réorientation qui leur permet de valider leur 1re année et d’accéder en 2e année de licence sans perdre leur 1re année. Les étudiants admis devront, eux, déterminer en fonction de leurs classements (un par filière) les cours suivis au second semestre, qui se conclut également par une sélection draconienne : les étudiants classés dans le groupe représentant plus de 2,5 à 3 fois (seuil variant selon les établissements) le numerus clausus ne pourront pas redoubler. En 2012, le numerus clausus est supérieur à 2011, il est de 7 500 places en médecine (+ 100 places). Un effort spécifique a également été réalisé sur les passerelles, qui passent de 300 à 500 places. Comme précédemment, un seul redoublement est autorisé.
Pr Michel Morichau-Beauchant, doyen de la faculté de médecine et de pharmacie, université de Poitiers
« La réforme est un échec pédagogique pour les étudiants en pharmacie à Poitiers, car il est difficile de proposer des TD à l’ensemble des étudiants inscrits en PACES, et les étudiants qui suivent l’UE spécifique aux pharmaciens au 2e semestre sont aussi trop nombreux. Or les TD étaient pédagogiquement importants pour les pharmaciens. Autre conséquence de cette réforme : un durcissement des matières fondamentales. Le programme est plus lourd, un allègement serait souhaitable. En ce qui concerne la réorientation, elle doit effectivement se faire le plus rapidement possible. C’est pourquoi depuis 2010, nous proposons aux élèves en échec des solutions de réorientation. Un étudiant qui décroche des 4/20, donc des notes catastrophiques, n’a en effet aucun intérêt à poursuivre. Il doit être orienté vers d’autres filières de l’université et, pour cela, il faut de la concertation entre les équipes. Permettre aux étudiants motivés de rebondir sur un nouveau projet sans perdre une année est fondamental. Plus l’intégration est tardive, plus cela devient compliqué. »
Extrait et inspiré de www.studyrama.com
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