04.02.2011 / Extrait de " Les grandes écoles d'ingénieurs ont le blues" dans leblogdeleducation.blogs.nouvelobs.com
L'an passé, il y a eu 25 000 candidats pour la filière grandes écoles d'ingénieurs « classique » ( hors université). 18 500 ont été déclarés admis, mais seulement 14 600 ont intégré une école, pour 16 400 places offertes. 1800 places n'ont pas trouvé preneur. «
Des milliers de places laissées en jachère, depuis 10 ans, c'est une des erreurs stratégiques de notre politique éducative » déplore
Richard Descoings (photo) dans Challenges.

D'après lui le manque de vocations vient de la conception de la filière française, où l'on sélectionne sur les maths, et trop tôt : «
ça se joue dés la seconde au lycée », alors que les jeunes n'ont pas idée de leur métier futur. «
Aux USA, la sélection des futurs ingénieurs se fait dans le Supérieur, dans les colleges ». Yves de Chaisemartin, le patron de la société
Altran, veut embaucher 2000 ingénieurs et se plaint de ne pas les trouver. A lui seul il rafle tous les diplômés de presque 20 écoles. Nouvelle accusation :
les écoles « classiques » sont trop malthusiennes. C'est Richard Descoings à nouveau qui le souligne : «
si le nombre d'élèves ingénieurs est passé de près de 58 000 en 1990 à plus de 110 000 en 2010, c'est essentiellement en raison des formations universitaires ». Bravo les
INSA, les
UT (Universités de Technologie), les
INP, qui pourtant ne sont pas en tête des palmarès d'écoles.
SOURCE :
http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=8630995204220653395
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